🛑 Save the date!
Aujourd’hui, plus que jamais, nos revendications restent d’actualité. Ces derniers mois, marqués par la crise sanitaire du COVID-19, ont encore accentué une situation déjà intolérable et si le confinement a bien montré une chose, c’est que le logement est un besoin fondamental. Que nous avons toutes et tous besoin d’un toit, d’un endroit où nous reposer, prendre soin de nous, nous sentir en sécurité, nous sentir chez nous.
👊 Aujourd’hui, plus que jamais, il est temps de porter nos revendications dans la rue et dans le débat public ! Il est temps de mettre le droit au logement à l’agenda !
📢 Aussi, lors de notre dernière réunion, nous avons décidé de renouveler notre appel pour le 28 mars à venir ! 📢
Plus d'informations sous peu!
🛑 13.09.2020 : Tous·tes à la Grande Manifestation de la Santé ! 🛑
Le 13 septembre 2020, le collectif Belgian Housing Action Day sera dans la rue avec La santé en lutte pour manifester pour deux de nos droits fondamentaux : le logement et la santé. Rejoignez-nous pour former un bloc logement au sein du cortège ! Rendez-vous à 12:30 à la place d'Espagne, à 1000 Bruxelles.
Il est question de notre survie... Parce qu'un logement digne et abordable est indispensable à la santé (physique et mentale) de tou·te·s. Se saigner pour payer un logement devenu bien trop cher et devoir rogner sur les autres dépenses indispensables (santé, alimentation, éducation...) est inhumain. Être poussé·e·s à vivre dans un logement insalubre ou inadapté est criminel.
🏠 ✊ 🏥 Le logement, c'est la santé !
✘ Parce que la crise sanitaire nous rappelle l'urgence de nous mobiliser pour la réalisation effective de nos droits et besoins fondamentaux les plus élémentaires.
✘ Parce que, pour affronter les heures sombres qui nous attendent, nous nous devons de soutenir et renforcer nos luttes mutuelles pour la dignité humaine.
✊ Mobilisons-nous pour notre droit au logement et à la santé ! ✊
✘ L'évènement FB du bloc logement! ➡️ https://www.facebook.com/events/295291281723019
✘ Les revendications de La santé en lutte ➡️ https://lasanteenlutte.org/nos-revendications/
✘ L'évènement FB de la Grande Manifestation de la Santé ➡️ https://www.facebook.com/events/531511984223006/
✘ Pour soutenir La santé en lutte, vous pouvez également signer la pétition, individuellement ou en tant qu'organisation ➡️ https://lasanteenlutte.org/signer-notre-petition/
Compte tenu des circonstances sanitaires, la journée d'action internationale Housing Action Day ne pourra évidemment pas avoir lieu de la manière prévue.
✊ La mobilisation ne s'arrête pas pour autant ! ✊
En effet, la crise actuelle ne fait que mettre en évidence les injustices que notre appel dénonce. Nous sommes conscient.e.s que les personnes sans logement (pour lesquelles l'obligation au confinement relève du cynisme) se retrouvent dans une situation de vulnérabilité extrême. Et qu'être confiné·e à la maison quand son logement est inadéquat, surpeuplé ou insalubre est encore plus invivable. Nous savons également que bon nombre d'entre vous ne peuvent plus travailler et se demandent s'ils arriveront à payer leur loyer ou à rembourser leur crédit hypothécaire, ainsi qu'à assurer toutes les autres dépenses liées aux besoins essentiels (santé, alimentation, éducation) dans les mois qui viennent.
✊🏠 D'ici au 28 mars (et particulièrement le 28 mars), nous vous encourageons à organiser des actions décentralisées, chacun·e à son échelle (jusqu'à l'action individuelle à la maison). En voici quelques exemples:
✘ Accrochez des affiches / banderoles à vos fenêtres / balcons.
✘ Envoyez des contributions (témoignages, coups de gueule, réflexions, revendications...)
✘ Accrochez un drap blanc à l'extérieur de votre logement (https://www.facebook.com/Grevedesloyers/)
✘ Mettez à jour votre photo de profil FB avec ce décor.
✘ Ouvrez votre imaginaire et proposez une action virtuelle décentralisée
✘ etc.
🛑 Communiquez-les-nous sous les formes qui vous conviennent (photos, vidéos, audios, écrits, dessins... ou une combinaison de ces formes):
➡️ Partagez-les sur le groupe FB Belgian Housing Action Day
➡️ Écrivez à info@housing-action-day.be
Le collectif Belgian Housing Action Day travaille actuellement sur des revendications spécifiques liées aux crises sanitaire, sociale et économique.
Le collectif se concerte également avec les membres de la European Action Coalition for the Right to Housing and to the City pour préparer la suite!
Plus d'infos suivront sous peu!
✊ Du logement pour les gens, pas pour le profit!
Nous vivons dans une société dans laquelle les inégalités sont structurelles. La crise sanitaire que nous traversons aggrave encore ces inégalités, et ne fait pas peser les mêmes risques sur chacun.e d’entre nous. Autrement dit : oui, nous pouvons tou.te.s tomber malades, mais nous ne serons pas tou.te.s touché.e.s de la même façon.
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il prendrait des mesures en matière de santé et en matière économique. Il nous a aussi annoncé que nous devions rester confiné.e.s… Mais aucun mot sur le logement. Nous reconnaissons la nécessité du confinement. Mais être confiné.e chez soi ne revêt pas du tout la même réalité selon notre condition sociale. On ne peut comparer la situation d’un couple aisé, confiné dans une grande maison avec jardin, avec celle des familles vivant dans de mauvaises conditions. En effet, certaines personnes sont:
Sans coronavirus, être mal ou non logé.e pèse déjà lourdement sur l’état de santé. Les temps qui nous attendent ne feront que mettre en évidence qu’il s’agit d’une question vitale. Et les problèmes se cumulent. En effet, parmi les travailleur.euse.s les plus impacté.e.s par les mesures prises pour contrer l’épidémie, se trouve également un nombre non négligeable de personnes mal logées. Ainsi, tandis que certain.e.s bossent à domicile, et que d’autres auront la « chance » d’obtenir une aide sociale, des milliers de personnes vont subir la double peine : être confiné.e.s dans un chez eux parfois déplorable voire dangereux, sans revenu. Nous pensons ici aux étudiant.e.s, travailleur.euse.s précaires, non déclaré.e.s, petit.e.s indépendant.e.s… Non, cette crise ne touchera pas tout le monde de la même façon. Et dans le même temps, certaines activités se poursuivent, mettant en danger essentiellement les ouvrier.e.s. Et dans le même temps, le personnel de santé déjà surmené suite aux coupes budgétaires exacerbant le manque de moyens humains et matériels, se trouve une nouvelle fois confronté à l’urgence avec comme mot d’ordre : faire plus avec moins. Les luttes récentes du personnel soignant démontrent clairement les difficultés que ces travailleur.euse.s vivaient déjà au quotidien. Ce que nous montre la crise actuelle, c’est que la marchandisation de la santé et du logement est une menace sur nos vies.
C’est pourquoi, nous, associations et collectifs mobilisés pour le droit au logement, revendiquons des changements structurels. Les mesures que nous préconisons ne sauraient être temporaires. Elles sont, dès lors que la menace sanitaire a révélé la défaillance de nos mécanismes de solidarité, simplement urgentes et nécessaires. Nous saluons certaines mesures déjà prises (prolongation de la trêve hivernale de Vivaqua, interdiction des expulsions domiciliaires dans les 3 Régions durant le confinement, réquisition d'hôtels pour le confinement des personnes sans abri...) mais soulignons aussi l'importance de les pérenniser.
Nous demandons :
Avec quel argent ?
Une grande partie des mesures que nous préconisons ne coûtent rien, ou sont même moins coûteuses (libération des détenus en préventive, fermeture des centres fermés, etc). Pour les autres, nous pouvons collectivement trouver des solutions. Pour commencer, exigeons la mise à contribution des multinationales et autres grandes entreprises ultra-bénéficiares (en 2019 et dans les années précédentes) par l'annulation du versement des dividendes à leurs actionnaires. Les créances des petites entreprises doivent être également annulées. Ensuite, exigeons un moratoire sur le remboursement de la dette publique (30 milliards de capital arrivant à échéance) et une suspension immédiate du remboursement des intérêts (10 milliards d'euros sur une année), soit au total 1.5 fois plus que les dépenses de l’État pour la santé. L’Union européenne vient de suspendre ses règles budgétaires (1050 milliards d’euros injectés), des fonds sont donc disponibles. Refusons que soient payés avec notre argent le refinancement des banques et les intérêts des grands investisseurs privés. Ces acteurs sont encore une fois responsables de la nouvelle crise financière, latente avant le choc du COVID-19. Il est grand temps pour eux de payer la note. (Lire à ce sujet : « Le plan de sauvetage bancaire massif qui se cache derrière les mesures contre le Coronavirus »). La BCE a débloqué 750 milliards pour sauver l’économie et calmer les places boursières. Que sera-t-il fait pour sauver l’action sociale, renflouer la protection sociale, renforcer les droits fondamentaux… ?
Aujourd’hui, nous sommes chez nous (pour celles et ceux qui en ont un), nous sommes confiné.e.s, nous comprenons les risques et nous ne manifesterons pas en rue le 28 mars. Nous restons cependant déterminé.e.s pour faire du bruit et faire appliquer le logement pour tous et toutes par de nouveaux moyens de mobilisation encore inédits ! Dès la fin de ces mesures, nous reprendrons nos espaces publics, notre mobilité, notre droit à la ville, pour déterminer ensemble ce que nous voulons comme société. Repensons nos priorités, organisons-nous collectivement, favorisons les secteurs d'activités et les services dont nous avons le plus besoin !
L’intérêt collectif doit primer sur les intérêts financiers. La crise du coronavirus doit être l’occasion de repenser notre avenir commun !
Signataires :